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Oui, oui, et encore oui !

Mesdames et messieurs...

Déjà, merci à tous pour vos commentaires, que je ne lis que ce soir! Je viens tout juste de rentrer, d'une très, très chouette soirée...

Non? Si? Non? SI !!
Eh bien, oui, c'est peut-être la télépathie, mais mine de rien, j'ai...
Quel suspense insoutenable, n'est-ce pas ?

Allez, allez, je cesse de faire mousser, je raconte un peu... Ca va être comme si je le revivais!

Situation : j'arrive ce matin à la fac, j'ai peu dormi, trop réfléchi, ça n'a rien donné ou presque, je sais juste qu'il faut que je parle à Hugo. Pour lui dire quoi? Je ne sais pas. Sans doute lui expliquer ma relation avec David, et le mettre en stand-by, le temps de rélféchir, à mon désespoir certain...
J'arrive dans l'amphi en retard, il reste des places tout devant, je sens les regards dans ma nuque, je m'assieds à côté de Judith, une fille de mon groupe de TD. Histoire de bien réaliser que, oui, moi, Viva, je suis bien au premier rang d'un amphi de 1500 personnes pour la première fois de mon histoire, je me dévisse le cou, pour jeter un coup d'oeil derrière moi...
Je croise immédiatement le regard d'Hugo, à une bonne dizaine de rangs derrière moi. Il m'évite des yeux, tout de suite, détourne la tête. Je me retourne tout aussi vite. Non. Il faut que je regarde encore... Je fais mine de ne pas l'avoir vu ; il a toujours la tête détournée, j'en profite pour le regarder à nouveau. Il semble un peu triste. Il n'est pas entouré de sa petite bande de copains, il est tout seul, entouré d'inconnus. Bizarre. Enfin, non, évidemment, pas bizarre, bien entendu...
Je passe le cours à sentir tous les regard dans ma nuque, je suis persuadée que ses yeux me transpercent le cou. Affreux. Deux heures de cours magistral non-stop, comme ça.

Ensuite, autre CM, mais en deux groupes ; nous ne sommes pas dans le même. Deux heures à nouveau. Le déjeuner passe. A nouveau cours, en TD cette fois-ci. Nous sommes dans le même TD, une heure. Il évite mon regard, je cherche le sien. C'est affreux comme je suis mal à l'aise, je me sens conne, idiote, sadique, maso, connasse, j'ai l'impression d'avoir joué avec lui, de l'avoir abusé, ce n'est pas vrai, ce n'est pas vrai. Qu'est-ce que je me déteste en cet instant.

Autre cours en amphi  : je tourne la tête et croise son regard, fixé sur moi. Il me regarde un instant, j'ai cru lire de l'incompréhension profonde dans ses yeux. Horrible. Il faut que je lui parle, absolument, je ne vais pas pouvoir tenir jusqu'à ce soir.

A la pause, en sortant de l'amphi, je le cherche, il n'est pas là, sorti plus vite que moi. Je fais le tour des couloirs, le cherche désespérément. Pas là. Où est-il ? Le simple fait d'avoir passé presque une journée de cours sans lui parler me manque profondément (que d'adjectifs en "ment"!).
Au détour d'un couloir vide, je marche en regardant le bout de mes chaussures... Mes vieilles converses pourries, datées de trois ans, avant que ce ne soit la "mode-hyper-fashion-moi-tu-vois-j'ai-des-converses-je-suis-tip-top-groove-victim". J'ai mal. J'ai besoin de lui parler, je m'en rends compte soudain, c'est vital.
On ne réalise vraiment la valeur des gens que lorsqu'on les perd...
Je suis triste, triste, triste. (pour changer).

Lorsque... au bout du couloir vide, il est là. Il apparaît. Je le vois, à cinquante mètres de moi. Je le vois. Il me voit.

Je m’arrête de marcher. Lui aussi. J’ai l’impression qu’il n’y a que nous deux dans ce bâtiment. Je recommence lentement à marcher : « Hugo… Il, il faut que je te parle. » «  Ah bon ?... Je t’écoute. » Je sens sa voix amère. Il est toujours immobile.
Dix mètres nous séparent. Moi : « Viens. Viens près de moi. » Quelle force me pousse à dire ça ? Je n’aurais jamais osé. Il avance. Cinq mètres. Deux. Un.
- Hugo, je suis désolée… Je ne voulais pas, je…
Et là, j’ai fait un truc hallucinant. A croire que je n’étais pas du tout moi-même à ce moment-là.

Je l’ai serré dans mes bras, contre moi. Ou je me suis plutôt serrée contre lui.
Mais il a une réaction terrible. Il reste, les bras bloqués, je le sens qui recule : « Viva… Arrête. Arrête, arrête ! » Il crie presque. « On ne joue pas avec moi, je ne veux pas, surtout pas toi, surtout pas, arrête. »
- Hugo, écoute… Je respire un grand coup, et je me lance : Je sors d’une relation chaotique, il y a quatre mois j’ai rompu avec mon ex actuel, il est revenu me voir au bout de quatre mois de silence, tu comprends, il m’a embrassée, c’était affreux, tu sais, c’est pas possible, j’ai cru,… » je ne sais plus ce que je dis. Je parle, juste. Je lui dis, j’exprime cette souffrance que j’ai depuis ce week-end. Je lui dis à quel point je suis perdue, j’ai l’impression qu’un poids se libère de mes épaules, et là, soudain, je pleure, je pleure. Je sens toutes les larmes contre mes joues, je ne réalise plus rien, j’oublie tout, où je suis, qui, quand, je ne sais plus. Je pleure, je sanglote, tout.
Je m’assieds soudain par terre, mes jambes cèdent presque sous moi. C’est trop fort, trop dur, trop tout, je ne sais pas, je ne sais plus.

Silence.

« Viva…
- Hugo,
- Viva, je…
- Il fallait que je te le dise, c’était trop important, je sais plus ce que je veux. Si, je sais. »

Et là, il me regarde. J’ai séché mes larmes, je dois avoir les yeux tout rouges, mais qu’est-ce que je m’en fous. Il me regarde, juste.
Je me lève. « Voilà, je suis désolée, tellement. Tu comptes tellement pour moi, je n’ai pas voulu, jamais. » (je me souviens de ce dialogue, c’est fou comme je m’aperçois qu’il est resté vivace dans mon esprit).

Je suis debout devant lui. Lui, debout, devant moi. On se regarde.
Puis, il esquisse un sourire, lève la main, remet une mèche derrière mes cheveux.
Je me souviendrai toujours de ce geste, c’est notre premier vrai contact physique volontaire, qui veut réellement transmettre un message, sur le moment, pour de vrai, pour toujours, du moins pour un moment.

Il se penche vers moi, toujours, cette petite hésitation, je murmure « oui », et il m’embrasse. Je l’embrasse. Nous nous embrassons. Je n’aime pas ce nous, j’ai l’impression qu’il y a plus de monde que nous.
Instant magique.
J’ai cru que mon cœur décollait de moi, comme si mes poumons s’emplissaient d’un trop-plein d’air, une bouffée immense d’un nouveau moi qui se révèle soudain.
Bonheur.

Nous cessons de nous embrasser, on se regarde, j’éclate de rire, c’est beau, il rit, et me serre fort dans ses bras. Si fort. Qu’est-ce que je tiens à lui.

Après, je ne sais plus, non s’assied, on parle, je lui explique, lui aussi, il me dit, la manière dont i me regardait, je lui dis, notre attirance, complicité, je suis heureuse.
On reste un moment comme ça, longtemps je crois, puisque ce qui nous a fait émerger, ce sont les élèves de lettres qui sortent de l’amphi. Tiens, le cour est fini, et on a raté la 2e heure…
On s’en contre-fiche, on s’embrasse encore, il me prend la main, on rentre dans l’amphi  contre-courant, sourire jusqu’aux oreilles, jusque tout en haut du bonheur, devrais-je dire, je crois le regard amusé et complice, chaleureux, de copines de TD, on nous regarde, mais je suis avec lui, il m’entraîne dans l’amphi, on va récupérer nos affaires, et on sort en courant, en remontant les escaliers à toute vitesse, on rit de bonheur, on rit tout fort, on ralentit, il m’embrasse, ma main dans la sienne.

On sort en courant de la fac.
Et puis… ballade dans les rues, serrés l’un contre l’autre, il m’embrasse tous les dix mètres.
Et il m’a dit une chose très belle : « Je suis vraiment heureux, vraiment. Tu es très précieuse, je tiens à toi, Viva, je te l’ai déjà dit ? »
Et moi : « Non. Maintenant oui ! Je tiens aussi très, très, très fort à toi… Dire que j’ai failli te rater ! » Et soudain, j’ai envie de répéter encore et encore son prénom, juste son prénom : « HugoHugoHugoHugoHugoHugoHugoHugoHugo » Il éclate de rire, me serre contre lui. Et m’embrasse. Encore. Je dis : « Encore ! » en riant, et il m’embrasse, en plein milieu du mini-trottoir qui sert de plage de « repos » entre deux passages piétons, sur les grandes avenues. Les voitures qui passent à toute vitesse autour de nous. Il m’embrasse. C’est un second premier baiser. Le premier de tout à l’heure, dans le couloir.

On a mis un temps fou à se séparer devant la porte, après qu’il m’ait raccompagnée.
En rentrant, j’ai couru immédiatement à la fenêtre du salon, et j’ai vu Hugo qui était en bas, j’ai crié : « Hugo ! » Il m’a fait un grand signe de la main, m’a lancé un baiser, que je lui renvoyé(évidamment !), je souriais, souriais. Je me suis retournée, et j’ai vu ma mère dans le salon, les poings sur les hanches, un sourire mi-figue, mi-raisin. J’avais un tel sourire, le bonheur devait se lire sur mon visage, que ma mère ne m’a rien dit. Même après deux heures de retard. Il était huit heures.
Elle m’a dit doucement : « Tu es très belle, ma chérie. Je suis heureuse parce que tu sembles très heureuse. »

Merci maman.

Ecrit par Viva, le Mercredi 13 Octobre 2004, 22:23 dans la rubrique Actualités.

Commentaires :

shalimar
shalimar
13-10-04 à 22:49

waow chui trrrès contente pr toi et jte souhaite encore tout plein de bonnheur!!!! ;)

 
Etolane-Lantrec
Etolane-Lantrec
14-10-04 à 11:34

yesssssssssssssssssssssssssssssssssssss! c'est trop biiiiiiiiiiiiien!!!

oops...excuse ùmon euphorie, mais je suis vraiment très, très tres TRES heureuse pour toi la puce! :)

Grande histoire à vous d'eux, et plein d'amour et de bizoox ! ^^

Bizzzzz

Ann.


 
Cocktail
Cocktail
14-10-04 à 19:12

Ouaou !!!
Mais c'est génnnnnniiiiiaaaaalllll !!!!

Comme yen a qui ont de la chance ! ^^
Chuis sure que c'est le débtu de quelque chose de très beau !


 
Viva
Viva
23-10-04 à 22:57

Re:

Hey coucou Cocktail, je viens de constater un truc : on ne peut plus laisser de commentaires et de blablas sur ton blog? J'ai vu que tu as changé de mise en page ; est-ce tu as retreint l'accès au commentaires? Tu crois que je pourrais en laisser? :)

 
Dana
Dana
14-10-04 à 20:01

HAHAHAHAHAHHAHAHAAAAA !!!!!! (oui, je suis euphorique tout comme etolane... mais c'est parce ke je suis très heureuse pour vous 2...)
C'est trop mignon !!... et c'est beau.

 
Viva
Viva
23-10-04 à 22:22

Re:

Tiens, je viens de voir que tu as changé ton tétoucom? Les cheveux poussent? ;)

 
Dana
Dana
24-10-04 à 17:22

Re: Re:

lol ! ;) oui...ils poussent sur le tétoucom...ça fait plus réaliste (ils sont déjà bien longs dans la réalité) !...
mais bon... mon image tétoucom est capricieuse... des fois c'est l'ancien, des fois le nouveau ! :)

 
donatella
donatella
15-10-04 à 21:10

g te souhaite plein de bonheur ;)

 
neowitch
neowitch
16-10-04 à 22:02

MERVEILLEUX, sublime...c'est bien d'avoir donner une chance a une nouvelle expérience!!!
tu décris cela de manière si vrai et belle...pleins de smoutch

 
Viva
Viva
23-10-04 à 22:23

Re:

Toi aussi neowitch tu as un nouveau tétoucom? Coupé les cheveux, cette fois-ci?