Voilà. J'hésite encore à dire la vérité. A annoncer clairement le ton, une bonne fois pour toutes.
J'ai retrouvé Hugo mardi. Et je suis encore plus perdue, et en même temps non, j’ai comme vu à nouveau le chemin. Parce que c'était formidable. Parce que l'évidence de nous deux s'est imposée. Parce qu'il m'a mise dans une bonne humeur folle, parce que j'ai retrouvé avec une joie pétillante ses yeux et ses lèvres, sa voix et ses mots.
Il a réapparu. Au moment où. Où quoi? Il était juste là, nous avons parlé. Et j'ai ri. Et ça faisait du bien. Vraiment.
Et le temps qui passe si vite, et les mots qui ne se disent pas... Les partiels qui sont là, partout, les livres qui m'encadrent et les textes qui passent en boucle dans ma tête. Je devrais travailler et je me drogue de sa présence.
Et moi, je me perds dans les promesses des non-dits, dans les espoirs des regards.
Je suis un peu fatiguée d’écrire, en ce moment. Toujours ce bonheur de vivre, oui, mais cette mélancolie douce, qui laisse parfois de petites ombres sur mon visage. Trop de choses à dire, pas suffisamment de force pour les écrire. Parce que j’ai de trop lourds secrets. Parce que je ne parviens pas tout à fait à les cacher ; parce que je ne parviens pas à les assumer ; parce que j’aime chaque camp, et ne peux tout à fait me passer de l’un comme de l’autre.
Une semaine extra-tempus. Hors du temps. Une courbe étrange et envoûtante, dans la ligne droite (si je peux dire, ne considérant pas ma vie quotidienne comme une ligne droite...) des jours qui passent autre part.
Un rapide post, je dois boucler mon sac...
Vacances. Coupure de deux semaines avant la fin, avant les partiels, avant les autres vacances. Je ne veux pas que cette belle année s'achève, je ne veux pas voir les jours filer à toute vitesse, je ne veux pas compter les cours qui restent, énumérer les heures, égrener les secondes.